Je suis tombée sur cette image sur la page d’une amie, il y a quelque temps! Je trouvais l’image sympa, pertinente et surtout à propos car je traversais des moments compliqués! Souvent, devant les épreuves, nous avons tendance à nous replier sur nous, nous isoler quand ce n’est pas fuir, laisser tomber, baisser les bras, abandonner, prendre nos jambes à notre cou, détaler en 4ème vitesse…

La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Elle est faite de hauts et de bas, selon l’adage commun! Mais est-ce vraiment des hauts et des bas? Ce qui nous rend tristes, abattus, stressés et qui nous pousse à la fuite est bien souvent les moments de peines, d’épreuves… Personne n’a jamais laissé tomber devant une succession d’évènements heureux! 😉

La vie n’est-elle pas plutôt faite de moments à tonalité différente? De joies et de peines? De moments de félicité et de moments d’apprentissages? Changer de perspective permet de considérer les moments difficiles comme des saisons d’apprentissage!

Dans nos sociétés modernes où le consumérisme nous a habitués à tout avoir, tout de suite et sans délai et surtout à avoir un choix important nous conduisant à jeter et remplacer quand l’objet de nos désirs ne convient pas, c’est tout à fait normal d’avoir comme première réaction de tout envoyer valser. Il est parfois nécessaire de tout abandonner et laisser les choses derrière soi.

Mais cela marche-t-il toujours?

Oui dans certains cas mais dans d’autres comme dans les relations par exemple, on ne peut rompre un mariage par exemple juste parce qu’on vit une crise ou abandonner un enfant car il est trop difficile à gérer. Je force un peu le trait pour appuyer ma démonstration. Une autre réaction est de faire l’autruche ie faire comme si tout était normal et laisser passer l’orage. Cette attitude a le mérite de limiter l’impact de l’évènement sur nous.

Cela peut marcher mais quid si l’orage dure longtemps? Il y a aussi des épreuves qui ne passent pas toutes seules comme par exemple la maladie. Il faut se soigner pour ne pas laisser le mal perdurer et causer le moins de dégâts possibles.

Nous pouvons aussi choisir de faire face c’est à dire réagir, se battre, attaquer le mal qui nous ronge, trouver des solutions, essayer différentes alternatives. Parfois, il nous faudra plusieurs tentatives avant de trouver la bonne recette ou du temps, beaucoup de temps avant que l’épreuve ne passe. Bien évidemment, c’est la (presque) meilleure option! 😉 En choisissant d’agir, nous prenons les rênes de nos vies et décidons d’être des acteurs et non des spectateurs.

Et que faire quand les épreuves se succèdent ou s’accumulent et qu’on a l’impression de ne plus avoir de ressources ou d’énergie pour continuer à se battre, me direz-vous ? Je vous répondrai, essayer une énième fois et si vous n’y arrivez pas, demandez de l’aide.

Demander de l’aide peut prendre plusieurs formes. Nous pouvons partager nos tracas avec notre conjoint, notre famille, nos amis, nos collègues ou membres du corps médical. Parfois le simple fait d’exprimer nos peurs amène un début de soulagement.

Demander de l’aide peut aussi être de se référer aux autres, d’oser exprimer que nous avons besoin d’aide et surtout accepter l’aide qu’on nous offre : dons matériels, prêts financiers, épaule sur laquelle s’épancher, un repas chaud et convivial, une embrassade… Certes il n’est pas parfois aisé d’accepter de l’aide des autres car cela s’assimilerait à un aveu de faiblesse public mais se faire aider a-t-il déjà tué quelqu’un? 😉

Et enfin, ma réponse suprême, c’est Dieu! C’est facile d’ouvrir son cœur à Dieu, de s’épancher, lui parler de ses doutes tel qu’on le ferait avec un père physique. Il est au contrôle de nos vies et a la solution à tous nos maux. N’a-t-il pas dit qu’il ne nous épargnerait pas des tribulations mais qu’il nous aiderait à les surmonter?

Alors, si c’est votre cas actuellement, Don’t Quit, but Do it! Continuez de vous battre et je peux vous assurer que le beau temps succède toujours à la tempête !